La recherche au CIUSSS NIM regroupe plus de 800 personnes dans trois de ses installations. Les locaux et les technologies utilisés par la recherche dans les nouvelles installations du Centre intégré de traumatologie seront partagés entre les équipes afin de générer une collaboration optimale. « Nous développons des plateformes multidisciplinaires afin qu’elles soient accessibles à une large variété de groupes. Nous voulons créer une meilleure synergie, même à l’intérieur de la recherche », explique Stéphane Timothée, directeur adjoint administratif de la recherche.
Chaire en intelligence artificielle et traumatologie
L’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal accueille près de 2000 patients par année en traumatologie. Il s’agit donc d’un milieu exceptionnel pour analyser les données et concevoir des modèles qui permettront de prédire si un patient s’en sortira ou non, et avec quelle qualité de vie.
La Chaire de recherche en intelligence artificielle et traumatologie recueillera des données à l’urgence, en chirurgie et aux soins intensifs. Ces données permettront notamment :
- d’établir s’il est possible de prédire le rétablissement d’un patient victime d’un traumatisme dès son arrivée à l’urgence ; et
- d’observer les conditions qui expliquent qu’un patient ne se remet pas bien de son accident malgré les soins qui lui sont prodigués.
Local d’investigation du fonctionnement moteur
Dans un même local, grâce à 11 caméras installées au plafond et à des capteurs placés sur le corps, il sera possible de reproduire les mouvements des patients et de mieux comprendre leur fonctionnement moteur. Cette technique profitera principalement aux blessés médullaires et orthopédiques, notamment en permettant aux chercheurs d’identifier les déficits en vue d’une amélioration en orthopédie et en physiothérapie.
Recherche épidémiologique, électrophysiologie et salles d’examen
Des locaux seront dédiés à la recherche épidémiologique, pour aider à comprendre les facteurs ayant un impact sur la rémission des patients, et à l’électrophysiologie, pour investiguer notamment l’activité électrique du cerveau. Pour permettre aux professionnels de la recherche de recevoir des patients, quatre bureaux de consultation et salles d’examen sont aussi prévus.
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