Être à l’avant-garde des pratiques cliniques, des nouveaux modèles de formation et des innovations de la recherche : voilà le défi que se lance le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal avec le Centre intégré de traumatologie (CIT).
« Dans le CIT, nous intégrerons les soins, l’enseignement et la recherche. Nous allons mettre à proximité des personnes qui ont des intérêts communs, afin de provoquer des rencontres », affirme Dr Daniel Sinnett, directeur de la recherche, de l’enseignement et de l’innovation (DREI).
Le regroupement dans un environnement moderne des professionnels, chercheurs, enseignants, étudiants et cliniciens permettra la poursuite du développement de pointe de la traumatologie tertiaire à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal (HSCM).
La nouvelle synergie, générée grâce au rapprochement physique des différents intervenants, favorisera l’émergence de connaissances et de pratiques par le partage des savoirs. « D’une part, les chercheurs pourront s’inspirer de problématiques vécues par les cliniciens et, d’autre part, ces derniers pourront profiter des innovations plus rapidement afin de faire bénéficier chaque patient des soins les plus performants issus de la recherche », explique Dr Sinnett.
Intrigué par les projets de recherche actuels ?
Mieux comprendre les impacts des coups à la tête au football
Le projet Tête première vise à mesurer l’impact des coups à la tête subis par des footballeurs de calibre universitaire. Pour ce faire, les joueurs se prêtent à des imageries par résonance magnétique (IRM) à différents moments au cours de leur saison. Le but est de voir si le cerveau a le temps de récupérer entre les parties ainsi que d’une saison à l’autre : « On veut comparer les données pré-saison et post-saison pour déterminer s’il existe une différence entre les deux », expose Louis De Beaumont.
Maintenir l’activité électrique du cerveau pour éviter une mort cérébrale
Le cerveau communique entre les neurones avec des ondes cérébrales. Ces ondes sont rapides lors de moments de grande concentration et lentes lorsque le cerveau est au repos. Ainsi, lorsqu’un patient se dirige vers une mort cérébrale, les ondes lentes du cerveau dominent dans des zones du cerveau normalement vouées aux ondes rapides. Un projet de recherche vise à stimuler l’activité rapide de ces zones du cerveau qui sont vulnérables à un ralentissement des ondes cérébrales afin de contrecarrer le processus de mort cérébrale. En suivant en continu leur activité électrique, on sera en mesure d’évaluer l’impact d’une telle intervention.
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