- Établir le diagnostic infectieux par syndrome clinique.
- Connaître les agents infectieux pathogènes les plus fréquemment en cause et leur profil de résistance locale.
- Choisir une antibiothérapie empirique en fonction :
– Des agents infectieux pathogènes les plus importants, c'est-à-dire les plus fréquemment rencontrés ou ayant un potentiel de morbidité important;
– Du spectre d’activité efficace le plus étroit possible;
– De son activité au site de l’infection (par exemple, passage barrière hémato-encéphalique, inactivation par surfactant pulmonaire);
– Des facteurs de l’hôte : allergie, effet secondaire, interaction médicamenteuse, condition médicale particulière (grossesse, allaitement, fonction rénale et hépatique);
– De sa toxicité potentielle avec suivi des dosages sériques appropriés le cas échéant;
– Tenir compte du prix direct et indirect du traitement antibiotique.
- Ajuster rapidement l'antibiothérapie en réduisant le spectre selon le résultat des cultures et de l’antibiogramme.
- Choisir la durée minimale efficace pour le traitement de l’infection.
- En présence d’une non-réponse clinique, évaluer les possibilités suivantes :
– Diagnostic initial erroné
– Complication associée au foyer initial (par exemple, abcédation, empyème, foyer d’ensemencement hématogène)
– Surinfection ou foyer surajouté
– Résistance sous traitement ou interactions médicamenteuses
– Causes non infectieuses
- Ne pas traiter sans hypothèse diagnostique ou essayer de tout couvrir en cumulant de nombreux antibiotiques à large spectre.
(Fiche approuvée par service de MMI, Août 2017)