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MPOC : bouger malgré l’essoufflement, c’est important! 

Les personnes souffrant d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) craignent souvent les activités qui exigent des efforts physiques, parce qu’elles veulent éviter d’être encore plus essoufflées qu’elles ne le sont déjà. Pourtant, bouger régulièrement représente un bon moyen de prévenir le déconditionnement et de préserver la santé mentale. 

MPOC : le cercle vicieux de l’inactivité 

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Bouger : un moyen de conserver ses capacités respiratoires et physiques 

Plusieurs activités, comme l’aquaforme, le tapis roulant, le yoga sur chaise, la danse ou le vélo stationnaire, peuvent contribuer à maintenir les capacités respiratoires et physiques d’une personne atteinte d’une MPOC.

« Mais l’exercice le plus simple est certainement la marche. Elle est accessible. Elle ne coûte rien », explique Dr François Beaucage, pneumologue à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. « En plus, elle peut se faire à l’intérieur si la météo n’est pas clémente. Par exemple, il est possible de marcher dans un centre commercial. Dans ces endroits-là, il y a des bancs qui permettent aux personnes atteintes d’une MPOC de prendre des pauses, lorsque nécessaire », poursuit-il. 

MPOC : 5 bienfaits de l’exercice physique 

  1. Mieux contrôler l’essoufflement
  2. Augmenter la force et la tolérance à l’effort
  3. Mieux contrôler l’anxiété
  4. Augmenter la confiance en ses capacités
  5. Améliorer la qualité de vie
 

    MPOC et activités physiques : à chacun ses objectifs!

    Si l’Agence de la santé publique du Canada recommande au moins 2 heures et demie d’exercices physiques par semaine aux personnes de 18 à 64 ans, le médecin spécialiste rappelle aux patients atteints d’une MPOC de respecter leurs limites. 

    « Pour plusieurs individus, cette cible est beaucoup trop difficile à atteindre. Il y a des gens qui ont de la difficulté à se pencher pour attacher leurs chaussures. C’est pourquoi il est important de commencer à bouger graduellement, en fonction de ses capacités. D’ailleurs, je recommande toujours aux personnes que je rencontre dans mon bureau de se fixer des objectifs réalistes. En fait, elles ont besoin d’un plan adapté à leur situation pour que l’habitude de bouger s’ancre dans leur quotidien », poursuit Dr Beaucage. 

    C’est justement ce que propose le programme de réadaptation pulmonaire du Centre Jean-Jacques-Gauthier du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. D’une durée de 8 à 10 semaines, il donne notamment accès à des entraînements physiques animés et supervisés de même qu’à des enseignements théoriques pour mieux comprendre et gérer la maladie. 

    À savoir!

    Il est nécessaire d’obtenir une référence d’un médecin ou d’une infirmière praticienne spécialisée (IPS) pour avoir droit à ce service.  

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